3 ans de slow bra: à bas le soutien-gorge

Il y a trois ans, j’ai commencé à espacer le port du soutien-gorge. Ce que j’imaginais être un simple test s’est transformé en vraie transformation corporelle et mentale. Aujourd’hui, je partage avec toi mon cheminement vers le slow bra, entre confort, regard sur soi, et liberté retrouvée.

3 ans de slow bra

Ce qu’il faut retenir

  • Le slow bra, c’est l’art d’écouter son corps et de choisir, jour après jour, ce qu’on veut vraiment porter.
  • Ce n’est pas forcément ne plus porter de soutien-gorge, mais moins souvent, et mieux.
  • C’est un cheminement personnel, entre confort, esthétique, et affirmation de soi.
  • C’est aussi apprendre à ne plus avoir honte de ses formes naturelles, même si elles ne rentrent pas dans les standards.

Le slow bra, une alternative douce au no bra

Il y a un an, j’écrivais un premier article sur la tendance no bra. À l’époque, ce sujet restait encore assez confidentiel. Aujourd’hui, il s’est largement répandu, porté par de nombreux témoignages, vidéos, podcasts et articles de blog. Et surtout : il se décline de mille façons.

Certaines décident de ne plus porter de soutien-gorge du jour au lendemain. D’autres y vont pas à pas. D’autres encore n’osent pas, et c’est totalement ok.
C’est là que le concept de slow bra prend tout son sens : il ne s’agit pas de tout enlever d’un coup, mais d’adopter un rythme personnel, progressif, respectueux de ses émotions et de son corps.

Ce que le slow bra a changé pour moi

J’en suis aujourd’hui à trois ans de slow bra. Et même si je ne suis pas dans une démarche totalement no bra, le soutien-gorge est devenu l’exception, pas la règle.

  • Environ 60 % du temps, je ne porte rien.
  • Les jours où j’en ressens le besoin (selon les vêtements ou les situations), je mets un petit caraco ou un top à bretelles fines.
  • Les vrais soutien-gorge ? À peine deux fois par mois… et je les enlève dès que possible.
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Franchement, je n’imaginerais pas revenir en arrière. Mon corps s’est désaccoutumé. Là où je le supportais sans souci avant, aujourd’hui, le moindre maintien structuré me dérange au bout de quelques heures.

Et surtout, je ne trouve pas ça moins joli. Bien au contraire : apprendre à accepter ses formes naturelles, c’est aussi réconcilier le regard qu’on porte sur soi.

Ce que j’ai appris en chemin

  • Il n’y a aucune bonne ou mauvaise manière de vivre cette transition.
  • La gêne vient souvent plus du regard des autres que d’un vrai inconfort physique.
  • L’été, c’est plus délicat : transparence, vêtements légers, regards insistants. Mais les caracos, les doublures ou certaines matières font toute la différence.
  • Dans un cadre professionnel, je fais parfois un compromis. Ce n’est pas de la lâcheté, c’est un choix contextuel. Et c’est OK.

Ne plus porter de soutien-gorge, ce n’est pas qu’un geste esthétique : c’est souvent un cheminement intime. Un acte d’écoute de soi.

Et côté sport ?

C’est l’une des seules exceptions où je continue de porter une brassière : notamment pour la course à pied, qui peut être traumatisante pour les tissus, même avec une petite poitrine.

no bra pour le sport

Cela dit, je pense sincèrement qu’avec une adaptation progressive, il est possible de pratiquer certains sports sans maintien structuré. Mais cela demande du temps, et parfois une petite gêne passagère.

Trois ans après : bilan d’une liberté retrouvée

Ce que je retiens surtout après trois ans de slow bra :

  • Mon rapport à mon corps a changé : je ne cherche plus à le remodeler ou à le camoufler ;
  • Je ressens plus de confort, moins de tension dans la poitrine, dans le dos, sur les épaules ;
  • Je me sens plus alignée avec mes choix, même s’ils ne sont pas toujours visibles.
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Et puis surtout, je sais aujourd’hui que la féminité ne dépend pas d’un morceau de tissu structuré.

Pour celles qui hésitent encore

Si tu te poses des questions, je comprends. J’y suis passée aussi. Commencer par une journée sans rien, cachée sous un gros pull en hiver, c’est souvent le premier petit pas. On réalise alors qu’on n’y pense même plus au bout d’une heure.
Quand le vêtement est trop fin ou transparent, un petit top à bretelles douces fait largement le travail. Ce n’est pas aussi serré qu’un soutien-gorge, mais ça rassure, ça floute, et ça laisse respirer.

Il se peut aussi que tu ressentes de la gêne, de l’inconfort, voire un malaise à l’idée du regard des autres. C’est normal. On a toutes grandi dans un monde où le soutien-gorge est la norme. Le retirer peut provoquer un sentiment étrange, comme si on transgressait une règle silencieuse.

Mais tu n’as rien à prouver. Et surtout, tu n’as pas besoin d’y aller vite. Le slow bra, c’est justement ça : faire les choses à ton rythme, selon tes envies, tes ressentis, ton propre confort. Il n’y a pas de bonne méthode, il n’y a que la tienne.

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