Mon expérience sur le 10 km Adidas : battre mon record sans entraînement

Je n’ai jamais vraiment aimé les 10 kilomètres. Trop intenses, trop rapides pour moi. Pourtant, quand on m’a proposé un dossard pour le 10 km Adidas 2018, difficile de dire non. Et finalement… cette course m’a offert une belle surprise : un record personnel battu, malgré un entraînement quasi inexistant.

10 km Adidas

Ce qu’il faut retenir :

  • Idéal pour un premier 10 km grâce à son ambiance conviviale.
  • Le 10 km Adidas 2018 offre un parcours splendide à travers Paris.
  • L’organisation est fluide, mais les sas et la zone d’arrivée sont un peu encombrés.
  • Sans entraînement spécifique, il est possible de se surprendre… et de battre un record.

Un parcours mythique au cœur de Paris

Anciennement connu sous le nom de 10 km L’Équipe, le 10 km Adidas (ou 10 kms Adidas pour les plus familiers) traverse la capitale d’un bout à l’autre. Le départ se fait place de la Concorde, l’arrivée au Trocadéro, avec un itinéraire qui frôle quelques-uns des plus beaux monuments parisiens.

Cette édition 2018 s’annonçait particulière pour moi : seulement un mois auparavant, j’avais couru le marathon La Route du Louvre. Autant dire que mon corps n’était pas vraiment préparé à l’explosivité d’un 10 km. Mon record sur la distance – 52 min 10 – datait de novembre 2017 aux Boucles du 17e. Pour l’occasion, j’ai choisi le sas 51 minutes, en sachant très bien que ce serait difficile à tenir.

Une organisation fluide… mais des sas un peu serrés

Le matin de la course, l’organisation est bien huilée. Comme le départ et l’arrivée sont séparés, il faut déposer son sac dans des camions qui rejoignent le Trocadéro. Une fois délestée, je rejoins mon sas. Problème : ils sont un peu étroits pour le nombre de coureurs, ce qui nous oblige à patienter serrés les uns contre les autres.

Chaque sas part à un horaire précis, entre 10h et 11h. Je n’ai pas pris le temps de m’échauffer – erreur classique mais fatale sur ce type de distance – et je le sens dès les deux premiers kilomètres : le rythme est difficile à tenir.

À lire aussi  Nord Trail Monts de Flandres : mon récit sur 80 km et 1600 m D+

Un passage à vide… avant le second souffle

Au 4e kilomètre, la meneuse d’allure “51 minutes” me double. J’essaie de m’accrocher mais mes jambes protestent. Je la vois s’éloigner peu à peu. Puis, après le ravitaillement du 5,5e km, tout change : l’énergie revient. Comme souvent, mes courses démarrent vraiment après les premiers kilomètres.

Je reprends mon allure, dépasse la meneuse d’allure, et me prépare pour les tunnels casse-pattes qui jalonnent la fin du parcours.

Le sprint final et la surprise du chrono

Le dernier kilomètre est un combat mental. Je suis à bout, mais l’envie de finir fort prend le dessus. Je franchis la ligne en 50 minutes et 48 secondes. Nouveau record personnel, sans entraînement spécifique, sur un 10 km Adidas Paris qui ne faisait pas partie de mes objectifs prioritaires.

Une médaille soignée mais une arrivée encombrée

La médaille est superbe : une petite carte de Paris gravée des quartiers traversés. Mais la zone d’arrivée est un vrai bouchon. Les ravitaillements sont difficiles à récupérer, et la remise des sacs est chaotique : passages étroits, camions alignés les uns derrière les autres, bénévoles débordés qui finissent par lancer les sacs dans la foule.

Mon verdict

Cette course 10 km Adidas reste une belle expérience, surtout pour ceux qui souhaitent tenter un premier 10 kilomètres. L’ambiance est au rendez-vous, le parcours magnifique, et l’organisation globalement correcte. Mais à titre personnel, le 10 km n’est pas ma distance favorite. Je ne me vois pas dépenser 25 € pour recourir cette épreuve, même si je garde un excellent souvenir de mon 10 km en 50 min.

À lire aussi  Compte rendu du semi-marathon de Rueil-Malmaison : objectif chrono et sensations

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *