Ce qu’il faut retenir :
- Objectif atteint : un chrono de 2h03, avec des sensations bien meilleures que lors du premier semi.
- Organisation fluide : départ rapide, vestiaires efficaces, logistique impeccable.
- Parcours agréable : deux boucles de 10 km, accessibles et motivantes.
- Accessibilité : facile d’accès en RER depuis Paris.
- Ravitaillements réguliers : tous les 5 km, idéals pour maintenir le rythme.
Avant la course : moins de stress, plus de maîtrise
Contrairement à mon premier semi, je me sentais beaucoup plus sereine. Pas d’inscription de dernière minute ni de doute sur mon état de forme. Le matin, j’ai opté pour un petit-déjeuner simple : pain complet, banane, fromage blanc. Le RER nous a déposés tout près de la ligne de départ, et l’organisation du semi de Rueil s’est révélée impeccable : vestiaires fluides, retrait rapide du dossard, et un départ donné à 10h pile.
Petit bonus de cette épreuve : peu de coureurs. Résultat, j’ai franchi la ligne seulement deux minutes après le coup d’envoi. Et côté météo, un grand soleil qui m’a convaincue de courir en t-shirt. Beaucoup de coureuses étaient sur-habillées par peur du froid… mais croyez-moi, mieux vaut avoir un peu frais au départ que trop chaud en course.
La course : trouver le rythme
Le premier kilomètre a été un peu laborieux : jambes lourdes, souffle court, et en prime un petit bug de montre qui a démarré avec 30 secondes de retard. Pas idéal pour suivre mon temps réel…
Heureusement, à partir du 3ᵉ kilomètre, les sensations sont revenues. Les ravitaillements tous les 5 km m’ont aidée à rythmer la course mentalement : plus facile de penser “5 km jusqu’au prochain” que “il reste encore 16 km”.
Je boucle la première boucle de 10 km en environ 1h. Les jambes tiennent, je repousse la prise de mes pâtes de fruits au km 15, juste avant le dernier ravitaillement. C’est souvent à ce moment-là que le semi devient exigeant : maintenir l’allure alors que l’énergie baisse.
Ma technique pour la fin : me caler derrière un coureur au rythme proche du mien. Ça évite de trop réfléchir et ça aide à tenir. J’ai conservé cette allure jusqu’à l’arrivée… avec un sprint sur les 100 derniers mètres qui m’a permis de couper la ligne en 2h03min38s.
Bilan : chrono amélioré et confiance gagnée
Passer de 2h11 à 2h03 en un semi-marathon, c’est une progression qui fait plaisir. Surtout que l’effort m’a semblé plus fluide que la première fois.
Côté organisation, le semi de Rueil-Malmaison coche beaucoup de cases :
- Ville facilement accessible en transport
- Parcours agréable malgré les deux boucles
- Départ rapide grâce au petit nombre de participants
- Vestiaires et récupération des affaires ultra rapides
Pas de nouvelle course prévue dans l’immédiat, sauf peut-être le 10 km L’Équipe en juin. En attendant, je lève un peu le pied avec deux sorties hebdomadaires (fractionné + sortie de 10 km) avant de lancer ma préparation marathon.