Ce qu’il faut retenir
- Des alternatives existent : brassières, caracos, ou simplement des vêtements bien choisis.
- Arrêter les soutiens-gorges raffermit naturellement la poitrine, en renforçant les tissus de soutien.
- La circulation lymphatique est améliorée, ce qui pourrait diminuer certains risques.
- On se sent plus libre, plus à l’aise dans son corps, surtout en milieu professionnel.
- Il est possible d’adapter cette pratique, quelle que soit la taille de bonnet.
La fin d’un réflexe automatique : porter un soutien-gorge
Il y a quelques années, je n’aurais jamais imaginé aller travailler sans soutien-gorge. C’était devenu un geste mécanique : on s’habille, on attache son soutif. Mais un jour, j’ai osé… ne pas en mettre le week-end. Puis, de fil en aiguille, la semaine aussi. Aujourd’hui ? J’en mets une fois par semaine, maximum, et uniquement quand une tenue l’impose. Même au boulot, je me sens parfaitement à l’aise sans soutien-gorges au travail.
Une petite poitrine libératrice ?
Je précise tout de suite : j’ai un petit 85C. Ce n’est ni minuscule, ni imposant. Et pourtant, je me sentais dépendante du soutien-gorge. Comme si mes seins avaient besoin d’un cadre. En réalité, ils n’en avaient pas besoin. Et les bénéfices sont arrivés très vite.
Pourquoi arrêter les soutiens-gorges ?
1. Parce que ça raffermit la poitrine
Eh oui, le soutien-gorge ne raffermit pas la poitrine. C’est même l’inverse : en prenant le relais des ligaments de Cooper, ces fameux tissus de soutien naturel, on finit par les affaiblir. Résultat : la poitrine tombe davantage avec un soutien-gorge que sans. C’est le médecin du sport Jean-Denis Rouillon qui l’a démontré lors d’une étude sur 15 ans. Il a observé une remontée naturelle des mamelons de 7 mm par an chez les femmes qui ne portaient plus de soutien-gorge. Et des mamellons plus libres, plus vivants, moins comprimés.
2. Parce que ça favorise une meilleure santé
Le saviez-vous ? Porter un soutien-gorge en permanence entraverait la circulation lymphatique. Cela pourrait être un facteur aggravant de certains kystes douloureux, voire de problèmes mammaires plus graves. Même si les études sont encore discutées, il y a des doutes sérieux sur le lien entre soutien-gorge et santé du sein.
3. Parce qu’on se sent bien, tout simplement
Je ne parle même pas du confort immédiat, surtout quand on a une petite poitrine : fini les baleines qui s’enfoncent, les marques rouges, la sensation d’oppression en fin de journée… Sans soutien-gorge, on respire. Et surtout, on apprend à assumer ses formes telles qu’elles sont. Plus besoin de chercher le soutien-gorge qui remonte la poitrine ou le soutif qui la galbe comme dans les pubs.
Et pour les fortes poitrines ?
Je vous entends déjà : “Oui, mais c’est facile pour toi avec un 85C !” Pas faux. Mais j’ai lu de nombreux témoignages de femmes avec des seins généreux qui ont aussi décidé de ne pas porter de soutien-gorge malgré une forte poitrine. Certaines utilisent des brassières sans armature, ou des caracos moulants, surtout au travail. D’autres adaptent progressivement : un jour sur deux, puis une semaine entière.
Le plus important ? Se sentir libre de choisir. Il n’y a pas de règle universelle, juste une invitation à tester.
Et pour le sport alors ?
Là, je ne vais pas vous mentir : je continue de courir avec un soutien-gorge de sport. Même un soutien-gorge sans armatures. Parce que courir sans soutif, pour moi, ce n’est pas encore confortable. Mais je ne dis pas que c’est impossible : avec le temps, certaines femmes s’y habituent.
Une démarche progressive
Je ne suis pas passée du tout au rien du jour au lendemain. J’ai commencé par ne rien porter le week-end, puis un jour en semaine… puis deux. Et petit à petit, je n’ai plus ressenti le besoin. Pour celles qui hésitent, la brassière douce ou le caraco discret sont d’excellentes alternatives pour apprivoiser cette sensation de liberté.
Envie de tester ? Pourquoi ne pas commencer par la journée sans soutien-gorge (qui existe vraiment, elle a même eu lieu en 2018 !). Et si votre ado vous demande “Maman, je veux un soutien-gorge !”, peut-être est-ce aussi l’occasion de parler de ce que représente cet accessoire, entre confort, pression sociale et besoin de s’aimer telle qu’on est.
J’ai déjà commencé à franchir le pas en ne portant plus que des brassières légères, la prochaine étape, c’est laisser tomber tout support. Mais je vais y aller progressivement.
Oui l’idéal est d’y aller progressivement et de se réapproprier son corps en douceur!