Pourquoi j’ai décidé de débuter le trail ? (et pourquoi tu devrais peut-être toi aussi)

Après plusieurs années à courir sur le bitume, j’ai ressenti un besoin d’air, de renouveau, de nature. C’est comme ça que j’ai commencé à m’intéresser au trail, ce drôle de mot qui sent la boue, les racines et l’altitude. Aujourd’hui, je te partage les raisons qui m’ont poussée à débuter le trail, et ce que cette pratique m’apporte déjà.

5 raisons pour débuter le trail

Ce qu’il faut retenir :

  • Des paysages variés : chaque sortie est une aventure différente, loin de la monotonie des boucles sur bitume.
  • Une ambiance plus humaine : en trail, l’esprit est souvent plus détendu, plus solidaire, moins compétitif.
  • Moins de pression sur le chrono : on court pour finir, pour le plaisir, sans obsession du temps ou du classement.
  • Un moment pour soi : le trail invite à l’introspection, au calme, à une reconnexion profonde avec son corps et son mental.
  • L’occasion de voyager autrement : chaque course devient une excuse pour découvrir de nouveaux endroits, à pied et au rythme du cœur.

Un besoin de renouveau après la route

Cela faisait trois ans que je courais régulièrement. Des 10 km, des semi, un marathon… Beaucoup d’heures sur l’asphalte, souvent en boucle. Après avoir coché quelques cases symboliques comme mon premier 42 km, j’ai commencé à chercher autre chose. Un nouveau défi. Une pratique différente. Une course qui me ferait vibrer autrement.

C’est à ce moment-là que le mot trail a commencé à trotter dans ma tête. Courir en forêt, en montagne, loin du bruit, loin des lignes droites. J’ai décidé de m’y mettre doucement, avec une première course prévue en mars 2018 : les 30 km de l’ÉcoTrail de Paris.
Et sans trop m’en rendre compte, j’ai changé de monde.

Une course qui ne se ressemble jamais

L’un des premiers plaisirs que j’ai découverts en commençant le trail, c’est la variété des paysages. Contrairement à la route, où l’on peut courir pendant des kilomètres sans que rien ne change, le trail te balade entre bitume, chemins de terre, forêts, montées raides, descentes techniques, cailloux, boue, ruisseaux…
Chaque kilomètre est une surprise.
Et honnêtement, ça change tout : le temps passe plus vite, l’esprit reste éveillé, le corps s’adapte. Je me suis surprise à m’ennuyer beaucoup moins, même sur des distances longues.

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Une ambiance plus simple, plus humaine

En trail, j’ai retrouvé quelque chose de plus simple. Moins de tension, moins de compétition affichée. Les coureurs que je croise me paraissent souvent plus détendus, plus à l’écoute, plus souriants.
Sur certaines courses sur route, j’ai parfois eu l’impression qu’il ne fallait pas déranger les gens, qu’il fallait être sérieux. En trail, on prend le temps d’échanger quelques mots, on s’encourage, on s’entraide même parfois. Il y a une vraie solidarité dans l’effort.

débuter le trail

Oublier le chrono, enfin

L’un des plus grands soulagements que m’a offert le trail, c’est de ne plus penser au chrono. Sur route, j’avais souvent des objectifs de temps. Je voulais progresser, battre mon record.
Mais en trail, le terrain change tellement d’une course à l’autre que comparer ses temps n’a plus beaucoup de sens. Ce qui compte, c’est de finir, d’avancer au mieux, de gérer son énergie.
J’ai appris à écouter mon corps autrement, à me fier à mes sensations plutôt qu’à ma montre.

Et ça, c’est incroyablement libérateur.

Un chemin vers soi

Je ne m’y attendais pas forcément, mais en débutant en trail, j’ai aussi appris à être seule avec moi-même.
Sur les longues distances, il arrive qu’on se retrouve isolée, sans personne en vue devant ou derrière. Et dans ces moments-là, il n’y a plus que toi, tes pas, ton souffle, ton mental.

C’est un peu vertigineux au début, puis on s’habitue. Et finalement, on y prend goût. Le trail devient une forme de méditation en mouvement, un espace rare où le mental peut vagabonder sans être happé par le téléphone ou l’agitation.

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Voir du pays autrement

Participer à des trails, c’est aussi une formidable excuse pour voyager. Chaque course est l’occasion de découvrir un coin de nature, une région, un massif. On part pour courir, mais on revient avec des images plein la tête.
C’est une autre façon de vivre le sport : comme une invitation à l’évasion, un prétexte pour organiser des week-ends au vert avec des proches.

Commencer le trail, c’est ouvrir une nouvelle porte

J’ai mis du temps à franchir le cap. Je croyais que le trail, c’était pour les montagnards aguerris, les gens hyper équipés avec des bâtons et des sacs d’hydratation de 12 litres.
En réalité, on peut débuter le trail en douceur, avec de bonnes chaussures, un peu d’envie, et le goût de l’effort.
Il suffit d’un premier sentier, d’un premier passage boueux, d’une première montée en forêt. Et le corps comprend. L’esprit aussi.

Alors si tu en as marre du bitume, si tu as envie d’autre chose, n’hésite pas à débuter le trail. Qui sait ce que tu pourrais y trouver ?

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