Ce qu’il faut retenir
- Ambiance unique des grandes courses, malgré la pluie persistante.
- Participation à mon premier semi-marathon de Paris avec près de 45 000 coureurs.
- Objectif : passer sous les 2h, chrono final 1h52’49.
- Organisation fluide, consignes rapides et parcours agréable.
- Ravitos bien placés, même si un peu encombrés.
Une préparation motivée par un objectif clair
Cela faisait un an que je n’avais pas couru de semi-marathon pour le chrono. Mon dernier vrai test remontait à un an, avec un record en 2h03. Cette fois, mon but était clair : passer sous la barre des 2h. Je savais avoir progressé, mais sans idée précise de l’ampleur, je me lançais avec une part d’incertitude… et la peur d’être déçue.
Retrait du dossard et premières impressions
Deux jours avant la course, je suis allée chercher mon dossard du semi de Paris 2018 pour éviter la foule du samedi. L’organisation était fluide : certificat médical, retrait du dossard, puis tee-shirt. Petite déception tout de même pour la version féminine, d’un jaune poussin peu flatteur, surtout quand on voit le joli bleu turquoise des hommes.
Pour mon départ, j’avais choisi le sas 1h50, le sas 2h me semblant trop large pour mon objectif.
Jour J : direction le départ
Réveil à 7h pour un départ à 9h40. Petit-déjeuner rapide : banane, pain, confiture et infusion. Le trajet en métro ressemblait à une migration de coureurs, entassés comme aux heures de pointe.
Arrivée vers 9h, je dépose mon sac aux consignes du semi-marathon de Paris (très bien organisées) et tente un dernier passage aux toilettes… impossible, la file est interminable. J’abandonne et rejoins mon sas au son des encouragements du speaker.
Les premiers kilomètres : trouver le rythme
Départ lancé, mais comme souvent, de nombreux coureurs n’étaient pas dans le bon sas. Mon premier kilomètre en 6 minutes me pousse à accélérer si je veux passer sous les 2h. Dès les premiers mètres, la pluie s’invite et s’intensifie.
Au km 5, premier ravitaillement : petites bouteilles d’eau, fruits, fruits secs, sucre. L’ambiance y est toujours un peu chaotique, mais j’ai l’habitude. Je repars en marchant quelques secondes pour boire.
La machine se met en route
Au km 10, je me sens bien : l’allure est régulière, les petites côtes après les tunnels ne me gênent pas, sûrement grâce aux entraînements à Montmartre. Je grignote un morceau de pâte d’amande et garde le reste pour plus tard.
Au km 15, rien à signaler, je reste concentrée. Je reprends de l’eau, avale le reste de ma pâte d’amande, et au km 16, je jette un œil au chrono : 1h30. Je sais alors qu’avec 5 km restants, passer sous les 2h est possible.
L’accélération finale
À partir du km 19, j’accélère franchement. Je double beaucoup de coureurs et continue au km 20. La dernière ligne droite est longue mais motivante : on voit l’arche à 300 mètres. Je zigzague entre les participants pour grappiller quelques secondes.
Résultat final : 1h52’49. J’ai gagné 11 minutes sur mon semi en un an. Une progression que je n’aurais jamais imaginée.
Mon avis sur le semi-marathon de Paris 2018
L’organisation est irréprochable malgré le nombre impressionnant de participants. Le parcours est agréable, pas trop exigeant, et l’ambiance unique des grandes courses rend l’expérience inoubliable. Oui, l’inscription est chère, mais pour moi, ce semi-marathon parisien vaut vraiment le coup.