Semi-marathon Watten-Cassel : un parcours exigeant et mentalement éprouvant

Dimanche, j’ai pris le départ du semi-marathon Watten-Cassel, une course redoutée pour ses montées et son profil exigeant. Entre longues lignes droites, absence de public et final au sommet du mont Cassel, cette première participation m’a offert un véritable défi, autant physique que mental.

Semi-marathon Watten-Cassel

Ce qu’il faut retenir

  • Expérience mentalement exigeante, bonne préparation pour les prochaines courses.
  • Première participation au semi-marathon Watten-Cassel.
  • Parcours difficile avec 4 montées majeures, dont le final sur le mont Cassel.
  • Longues portions plates et monotones, peu de spectateurs.
  • Chrono officiel : 2h00’58, soit +7 min par rapport au semi de Paris.
  • Niveau relevé et faible présence féminine (15ᵉ femme sur 40).

Un semi-marathon pas comme les autres

Cela faisait un moment que cette course me tentait. L’an passé, je n’étais pas disponible, mais cette fois, j’étais bien décidée à affronter ce parcours du nord de la France. Le semi-marathon Watten-Cassel est connu pour ses dénivelés marquants :

  • Une première côte dès le km 1 (la “montagne de Watten”) qui fait grimper le cardio d’entrée de jeu.
  • Une longue montée au km 12.
  • Une côte raide mais courte au km 14.
  • Et enfin, du km 19 au km 21, l’ascension du mont Cassel (176 m d’altitude).

Heureusement, mes entraînements hebdomadaires à Montmartre m’avaient préparée à ce type de difficultés.

Un départ rapide mais sans ambiance

À 9h30 pile, moins de 700 coureurs s’élancent. L’avantage des petites courses, c’est que même les derniers franchissent la ligne dans la minute. Dès le premier kilomètre, la côte crée des cassures dans le peloton. Les 10 km suivants sont plats mais… interminables. Les longues lignes droites dans les champs, sans spectateurs sur 90 % du parcours, contrastent fortement avec le semi-marathon de Paris que j’avais couru un mois plus tôt.

Pour ne rien arranger, j’ai eu plusieurs points de côté – une rareté pour moi. Comme toujours, je bois tous les 5 km pour maintenir l’hydratation.

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Les montées cassent le rythme

La montée du km 12 est la première vraie épreuve. Heureusement, mon frère m’a rejoint à vélo peu après, m’aidant à tenir moralement. Au km 14, nouvelle côte raide, puis ravitaillement. Comme d’habitude, je mange une pâte de fruits au km 10 et une autre au km 15 pour garder de l’énergie.

Au km 18, je me sens bien, mais je n’accélère pas, consciente que les deux derniers kilomètres seront terribles.

L’ascension finale

À partir du km 19, c’est le début du fameux final : 2 km de montée vers le mont Cassel. Mes séances en côte m’aident à dépasser plusieurs coureurs, mais l’effort est intense. Mon objectif était de terminer sous les 2h… jusqu’à cette dernière bosse imprévue à quelques centaines de mètres de la ligne. Verdict : 2h00’23 à ma montre, 2h00’58 au temps officiel.

Un bilan contrasté

Sur le moment, j’étais déçue : 7 minutes de plus que sur le semi-marathon de Paris. Mais j’ai vite relativisé en constatant le niveau relevé de cette “petite course” et le faible nombre de femmes inscrites : 40 dans ma catégorie contre 251 hommes. Je termine 15ᵉ, ce qui console un peu.

Cette course m’a surtout appris qu’un semi peut être long et monotone… et que l’ennui peut peser autant que la fatigue. Un enseignement qui m’inquiète pour le marathon de la route du Louvre dans un mois, où le paysage promet d’être aussi plat que répétitif. Mais maintenant que je suis inscrite, je suis prête à relever le défi.

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3 réflexions sur “Semi-marathon Watten-Cassel : un parcours exigeant et mentalement éprouvant”

  1. Bonjour,
    J’ai lu ton article avec beaucoup d’intérêt car de passage dans le Nord , en avril, j’aimerais m’inscrire à cette course.
    J’aimerais savoir si tu souhaites la refaire cette année. Nous pourrions nous y retrouver pour courir un moment ensemble, au moins. Cela nous aiderait à surmonter l’ennui si redoutable.
    Je précise que c’est mon premier semi mais je cours depuis des années de 10 à 13km en moyenne tous les dimanches.

    Caroline

    1. Bonjour,
      Merci pour ton commentaire! Malheureusement je ne referai pas cette course cette année, puisque j’ai trail le même jour.

      Passe une belle journée,

      Flore